Rédaction artistique

Bienvenue dans l’Antre des Artistes !

Vous êtes dessinateur, peintre, photographe, musicien ou créateur de tout horizon ?

Vous songez à diffuser votre travail ou vous exposez peut-être déjà mais vous ne savez pas vraiment comment bien le présenter, le valoriser ni même tout simplement parler de vous et de votre parcours ?

J’ai LA solution à votre problème.

Artiste-auteur indépendant, j’ai créé ma propre structure de création littéraire :  Damien Maire – Artiste Auteur, spécialisée dans les projets mêlant art et littérature.

Besoin de textes de présentation d’œuvres en vue d’une exposition ou pour la communication sur vos réseaux sociaux ?

D’une préface pour votre roman ou pour le livret d’un spectacle ?

D’une biographie détaillée ?

Deux ans comme correcteur littéraire m’ont appris à m’adapter à n’importe quel univers ou style.

Huit ans passés dans le commerce de détail m’ont enseigné à être à l’écoute et savoir cibler efficacement une clientèle afin de répondre le mieux à ses attentes.

C’est pourquoi si vous faites appel à mes services je M’ENGAGE à :

→ Apporter un regard neuf sur vos créations

→ Proposer des textes originaux et inventifs qui valoriseront votre travail

→ Bonifier ou améliorer votre image de marque au sein de votre réseau

Ils m’ont déjà FAIT CONFIANCE :

Thanh (peinture)
@artistikthanh

When The Light Dies (musique)
@wtld.band

Camille Conrad-Rasseneur (artiste plasticienne)
@enfant.de.la.foret

Je vous attends via la messagerie afin que l’on discute de votre projet et de comment je pourrais vous aider.

Il vous suffit pour cela d’oser pousser la porte de l’Antre des Artistes en m’écrivant à : damienmaire.artisteauteur@gmail.com

À tout de suite de l’autre côté…

Prestations et prix

Portfolio

Gueule de Glace (par D.M.)
 
Il est une cascade gelée sur l’île aux Vents impétueux
Où des traces, ascendantes, sur le manteau nacré s’agrègent
Il est une bouche figée, où vient pêcher l’Ours ombrageux
Sous le regard énigmatique du grand Harfang des neiges
Haute et froide cheminée blanche, roc de givre stérile
Inspiration féconde pour le père de la science-fiction
Pic en fusion, cap des tempêtes, encaissé et hostile
Une péninsule lointaine, où naissent rêves et visions
Défiant le mini Cyclope à la rectangulaire face
Non loin de la présence du Mont à l’eau emprisonnée
Sur ce sol mystérieux, appelé souvent Terre de Glace
Le sourire insolite s’en trouva soudainement animé
1732686100839

FIGHT CLUB : C’est celui qui en parle le plus qui se bat le moins

Réquisitoire contre la société de consommation moderne pour certains, œuvre quasi prophétique de fin de millénaire pour d’autres, Fight Club a poussé loin le traitement du syndrome de la double personnalité. Un certain narrateur, dénommé Jack, employé insignifiant, développe un double de lui aussi libre, violent et nihiliste que lui est asservi, faible et complexé. Un effet miroir déjanté et destructeur qui l’empêche de nouer des relations sociables normales. Même lorsqu’apparaît dans sa vie le personnage de Marla, Jack se réfugie instinctivement dans le déni et préfère s’imaginer une triangulaire malsaine où son alter ego Tyler accomplit aisément et insolemment tout ce dont lui se sent incapable. Une instabilité psychique et émotionnelle matérialisée par les déchirures sur la toile et symbolisant l’aliénation des individus à un système qui les broie. Car comme le souligne si bien Tyler : ce que nous possédons dans cette vie ne finirait-il pas par nous posséder ?

D.M.

T’en souviens-tu, mon Anaïs…berg ?

« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » Cette citation touchante d’Antoine de Saint-Exupéry, tirée de son célèbre roman Le Petit Prince, nous rappelle avec bienveillance qu’il faut savoir aller au-delà des apparences. Un adage qui pourrait tout à fait s’appliquer aux Icebergs, dont la majeure partie du corps est immergée et ne laisse entrevoir à notre regard que ce qu’ils désirent bien nous montrer. Des « arches biologiques renfermant des écosystèmes entiers » comme se plaît à les qualifier joliment le philosophe Olivier Remaud. Issus d’une nature des extrêmes que l’on a un peu trop tendance à croire vide, ces Géants blancs parcourent à leur manière ce vaste monde. En dépit de leur masse colossale Ils enlacent la mer avec légèreté au rythme d’un ballet faussement inerte, spectacle féérique d’une interdépendance organique qui se vérifie aussi avec nous autres, habitants du globe. Car de la même façon que pour leurs cousins terrestres les Glaciers, ce qui les affectent, par la force des choses, finit par nous affecter également. Ils pensent comme des Élémentaux. Comme les Êtres vivants qu’ils sont et qui ne cherchent qu’à mener à bien leur mission de Passeurs de vie. Là où la Mer de Glace se mue de plus en plus au fil du temps en amer de glace. Ils pensent donc Ils sont. Une affirmation très cartésienne, alors que l’inspiration de cette œuvre semble bien davantage puiser son origine dans une théorie freudienne. C’est en effet au cours d’un rêve que la forme ici représentée est apparue à l’artiste. Au retour de son périple en Islande où elle avait pu aller à la rencontre du Glacier Solheimajökull. À l’aide de la technique d’encre à base d’eau appliquée sur papier Bamboo, Camille a retranscrit sa vision vibrante d’un cœur lumineux et translucide. Le joyau révélé de celui dont le nom signifie véritablement : “Glacier de la maison ensoleillé”.

D.M.

BIENVENUE À GRANGEXPO !

Saint-Exupéry a dit un jour : « fais de ta vie un rêve et de ton rêve une réalité. » Une phrase que Thierry Chopard-Lallier a certainement beaucoup méditée avant de donner vie à son projet. Inspiré par la longue tradition des maisons d’artistes, il accueille ainsi régulièrement dans son écrin du pays horloger les plus beaux bijoux modernes des arts franc-comtois et helvétique. Un sanctuaire pour les talents qui méritait bien une enseigne. Un digne fronton à la manière du temple dédié à la création que ce lieu est devenu au fil des années. Et quel meilleur patronage, quelles meilleures divinités protectrices pour cet endroit que trois des plus grandes icônes de l’art engagé du XXe siècle. Depuis leur firmament ils sont descendus admirer la relève incarnée par les artistes d’aujourd’hui. À moins que ce ne soit vous qu’ils regardent ? Si, si…, approchez et sondez le fond de leurs prunelles. Vous pourriez bien y distinguer le reflet des visiteurs venus honorer ce lieu de leur présence.

D.M.

L’ABîME SIDÉRAL (extraits choisis de la nouvelle du même nom, à paraître prochainement)

[…] Le vide était absolument tout. L’extérieur comme l’intérieur. Le matin identique au soir. Le jour pareil à la nuit. Impossible de différencier l’un de l’autre car même l’heure qu’indiquaient les cadrans était devenue totalement inutile et obsolète. Simples pantins privés de repères temporels, nous nous agitions désormais dans une sorte de course vers un je-ne-sais-quoi d’absurde et d’inexorable à la fois. Nous avancions dans un gouffre sidéral qui semblait ne pas avoir de fin. Dans ce tunnel sans paroi et d’une profondeur incommensurable nous nous enfoncions depuis un temps, si tant soit peu que cette notion existait encore, qu’il nous était devenu impossible à mesurer.

[…] Cet abysse ne faisait pas que nous encercler. Il nous chassait. Nous engloutissait peu à peu de ses mâchoires énormes et carnassières, sans échappatoire possible à cette obscurité ambiante et oppressante. Depuis ce jour nous savions que nous n’étions plus seuls là où nous nous trouvions. Quelque chose. Une forme de vie, organique ou d’une nature peut-être tout autre et intelligente à n’en point douter, s’était contre toute attente invitée à bord de notre appareil. Nous ne pouvions la voir mais nous ne tardâmes pas à sentir très peu de temps après sa présence néfaste. Nous savions qu’elle était là, autour de nous à nous observer, attendant le moment propice pour frapper, pareil à un prédateur. Son aura malsaine infectait aussi bien nos cerveaux désormais en proie à une angoisse dévorante que les systèmes de notre vaisseau. Le mal paraissait s’infiltrer dans chaque circuit électronique. Dans chaque parcelle de mécanique, plongeant peu à peu l’engin spatial dans le froid et la pénombre. Comme si l’abîme et la bête avaient décidé d’unir leurs forces pour mieux en finir avec nous.

[…] Les ténèbres et le froid s’intensifiaient à chaque seconde qui passait, signe que le corps étranger qui avait contaminé notre habitat spatial n’était plus très loin. À présent autour de nous les principaux voyants lumineux cessaient tour à tour d’exister, et avec eux les ultimes lueurs de notre espoir moribond. Derrière la porte qui nous séparait du reste du vaisseau, unique et dérisoire barricade contre un ennemi invisible et à l’aspect toujours inconnu, un bruit de respiration se fit entendre :

Un son aussi étrange que terrifiant […]

D.M.

* Images et autres photos publiées ici avec l’aimable autorisation des artistes mentionnés. Tous droits réservés©.